Hautes-Alpes : déviation de La Roche-de-Rame, les études ont pris du retard

TRANSPORT / Élisabeth Borne a assuré qu'elle veillerait à ce que les études soient "bien lancées" et que le gouvernement étudierait toutes les solutions.

 

- Hautes-Alpes - 

 

Il a beaucoup été question, forcément, du réseau ferroviaire haut-alpin, ce samedi, pour la visite de la ministre des Transports dans le département, mais pas que ! Élisabeth Borne est bien ministre de tous les transports. Elle a donc fait une halte à La Roche-de-Rame où une quarantaine d’habitants l’attendaient dans le calme. Ils l’ont interpellée sur la déviation qu’ils demandent depuis des années pour sécuriser le village. Là-dessus, la ministre n’a rien promis, sinon que d’étudier la question. Michel Frison, le maire de La Roche-de-Rame, a senti qu’Élisabeth Borne était à l’écoute.

Le coût de la déviation de La Roche-de-Rame est estimé à 30 millions d’euros et jusqu’à présent les services de l’État (Dreal) ont toujours rendu des avis défavorables à la réalisation de cette infrastructure routière. Le gouvernement a pourtant reconnu qu’il y avait bien de réels problèmes en termes de sécurité, de fluidité du trafic et de nuisances pour les riverains. Il a d’ailleurs relancé des études, l’année dernière. Les résultats devaient être, initialement, dévoilés en fin d’année, mais la ministre a annoncé qu’il y aurait du retard. « Je vais veiller à ce qu’elles soient bien lancées et que l’on étudie différents scénarios », a-t-elle assuré.