Hautes-Alpes : "rageux, rabat-joie", NO JO réagit après les propos du Département

Hautes-Alpes : "rageux, rabat-joie", NO JO réagit après les propos du Département

SPORTS / Alors que les élus étaient réunis en assemblée plénière ce mardi, ils ont qualifié les opposants à la candidature des régions SUD et AURA de "rageurs". Des propos qui sont loin de plaire au collectif NO JO

 

- Hautes-Alpes - 

 

Le collectif « No JO » ne veut pas être qualifié de « rageur et rabat joie ». Alors que se tenait mardi matin l’Assemblée Plénière du Conseil Départemental des Hautes-Alpes est venu dans la discussion le sujet de la candidature des régions SUD et AURA aux Jeux Olympiques d’Hiver 2030. « Les Haut-Alpins ont compris les enjeux de cette candidature » selon le président Jean-Marie Bernard, rejoint par Rémi Roux, de « Propositions pour les Hautes-Alpes », « saisissons cette candidature pour moderniser notre territoire, nos infrastructures et moderniser le train. Il faut prendre en compte le développement durable et les mobilités alternatives ». Une candidature verte qui se dessine aussi dans les propos de Marine Michel, élue dans le Briançonnais, « nous avons six ans pour mettre en place des JO propres et respectueux ». Mais c’est le reste de ses propos qui a heurté le collectif NO JO.

 

« J’entends d’ici les rageux, les rabat-joie, les rageurs qui s’opposent », Marine Michel

 

Une façon de qualifier ceux qui s’opposent à la candidature, pas vraiment du goût du collectif. « Nous ne sommes pas des rageux mais nous avons la rage de ceux qui pensait vieillir tranquillement en regardant leur enfant grandir, et qui voit leur avenir détruit par la catastrophe climatique ». Il demande à affecter « l’argent de la fête à des urgences sociales et climatiques ». Si certains qualifie les membres de pessimistes, « la différence entre un pessimiste et un optimiste c'est que le pessimiste, lui il est bien informé. Il lit les rapports du GIEC il connaît l'évolution chaotique du climat il sait que les hivers seront bientôt pluvieux ici ».

 

C. Cava Michard