- Hautes-Alpes -
La Salle les Alpes, Montgenèvre mais aussi Briançon. La Commission de futur hôte des Jeux olympiques d’hiver du Comité international Olympique était en déplacement ce mercredi dans le nord des Hautes-Alpes. Après la Région Auvergne Rhône Alpes lundi et mardi, c’est sous un beau soleil et un ciel bleu que cette délégation a été accueillie en Provence Alpes Côte d’Azur pour visiter les sites qui devraient recevoir durant les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques d’hiver de 2030 des compétitions de freestyle et de snowboard.
Tôt ce mercredi matin, la délégation du CIO a arpenté, durant une quarantaine de minutes, à l’abri des regards, le front de neige de la Salle les Alpes sur la station de Serre-Chevalier. Les compétitions de ski acrobatique, half-pipe et ski bosse pourraient y être accueillies. À Montgenèvre, ce sont des épreuves olympiques mais aussi paralympiques qui sont attendues avec cinq disciplines. Pour le CIO, cette visite doit permettre d’analyser de manière approfondie les engagements qui avaient été proposées lors de la phase de candidature. Sites sportifs, mais aussi mobilités, et capacités d’hébergements sont donc étudiés. Christophe Dubi directeur exécutif des Jeux Olympiques du CIO salue « l’enthousiasme et la fierté de cette région ».
« Les Jeux c’est la capacité d’amener un gros coup de projecteur sur cette vallée qui sait faire et accueillir », C. Dubi
Le Fort des Trois Têtes de Briançon est pressenti pour héberger le village olympique et paralympique. Il pourrait loger jusqu’à 1.250 athlètes simultanément. « Grâce aux Jeux, c’est une grande fierté de pouvoir contribuer à un aussi bel objet », ajoute Christophe Dubi. Concernant la question de la mobilité sur le territoire, des financements seront apportés par l’État et la Région assure Renaud Muselier, le président de l’hémicycle marseillais.
Des opposants mobilisés face à une candidature jugée « d’un autre temps »
Le cout de ces jeux, l’impact environnemental ou encore l’absence de référendum ont été pointés du doigt ce mercredi par les opposants à ces Jeux d’hiver. Ils étaient une cinquantaine devant le Champs de Mars, à l’initiative du collectif NO JO, pour « accueillir le CIO » et s’opposer à une candidature jugée « d’un autre temps ». « Notre objectif c’est de faire en sorte que les Jeux restent dans un budget acceptable » répond David Lappartient, Président du Comité national olympique et sportif français. Karl Stoss, Président de la Commission de futur hôte des JO d’hiver du CIO y voit un territoire « pleins de chance et de possibilités ».
Des ambassadeurs de prestige avec les champions Cyprien Sarrazin et Arthur Bauchet
« Nous avons à cœur de montrer que dans le Sud c’est possible aussi » précisent les deux champions. Ils sont venus vanter les mérites des Hautes-Alpes auprès de la Commission.
Notez que ce jeudi et ce vendredi, le CIO se déplacera à Nice pour conclure cette visite dans les Alpes Françaises. Un rapport devra ensuite être remis à la Commission exécutive du CIO qui décidera de l’attribution des Jeux Olympiques pour 2030 au mois de juillet prochain.