- Hautes-Alpes -
L’autostop en milieu rural se structure dans les Hautes-Alpes. Pour 80.000€, près de 700 panneaux avec un pouce vert ont été installés dans toutes les communes du département ces dernières semaines. Ils se situent à proximité d’un espace où les voitures peuvent s’arrêter facilement pour récupérer des autostoppeurs. Le Département souhaite ainsi encourager la mutualisation des trajets et rendre l’autostop plus sûr. À l’aide d’une application, Mobicoop covoiturage, les utilisateurs s’inscrivent et vérifient leur identité. Les conducteurs, équipés d’un macaron sur leur véhicule, proposent leurs trajets et les autostoppeurs peuvent ainsi les solliciter en amont et régler une partie du trajet sans que la plateforme ne prenne de commission. Ils se retrouvent dans la zone convenue "pour aller au travail, chez le médecin ou alors en promenade" explique le vice-président chargé des mobilités alternatives, Marc Viossat.
"Cela permet de densifier le nombre de passagers par voiture" M. Viossat
Avec ce système, moins d'émissions de CO2 donc. L'incertitude de l'autostop s’envole alors. De quoi tuer cette pratique déjà moins en vogue ? Olivier Hébréard, en charge de la mise en place de cette mobilité douce, défend l'austop organisé.
« Celui qui veut continuer à faire de l'auto-stop sans l'application pourra le faire. Seulement elle est là pour aider des personnes qui auraient un blocage psychologique avec cette pratique. Cela permet en plus de développer la solidarité dans les petits trajets du quotidien. » O. Hébréard