Attanasio et Seguin, quand les Hautes-Alpes s’élancent sur le Vendée Globe

Attanasio et Seguin, quand les Hautes-Alpes s’élancent sur le Vendée Globe

SPORTS / 40 skippers ont pris le départ ce dimanche depuis les Sables d’Olonne pour un tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance. Parmi eux, Romain Attanasio, dont les grands-parents sont originaires de Vars et Damien Seguin, né à Briançon.

 

- Hautes-Alpes - 

Ils ont pris le large ce dimanche, les 40 skippers du Vendée Globe. Et parmi eux, deux noms qui résonnent dans les Hautes-Alpes : Romain Attanasio et Damien Seguin. Jusqu’en janvier, ils vont faire le tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance.

Une course folle, qui a lieu tous les quatre ans, d’environ 45.000 kilomètres autour du globe en contournant les trois caps mythiques de Bonne Espérance, Leeuwin et Cap Horn, pour revenir aux Sables d’Olonne. 

Le plus olympien de tous les skippers

Damien Seguin se lance pour son deuxième Vendée Globe. Né à Briançon sans main gauche, il a appris à s’adapter, y compris sur les eaux. « Je me débrouille avec une main et un bras, c’est l’histoire de ma vie. J’ai su m’adapter, développer un plan de pont assez ergonomique. Quand des gens viennent naviguer avec moi, ils me disent que ce n’est pas bête et la semaine d’après, je trouve cette adaptation sur leur bateau. Parce que si c’est plus simple pour moi, c‘est aussi plus facile pour les autres ».

Romain Attanasio, un skipper sans peur ? 
Damien Seguin partage un point commun avec Romain Attanasio : c’est en 1990 que  tous deux ont une révélation, quand Florence Arthaud remporte la Route du Rhum.

Romain Attanasio tient ses racines haut-alpines à ses grands-parents, habitant de Vars. Et désormais il partage la vie de la traileuse haut-alpine, Laurie Phaï. Il vise pour ce Vendée Globe un Top 10. Mais il faudra faire avec les caprices des océans, et la peur qui va avec, « ça arrive souvent dans des conditions difficiles, c’est souvent la peur de casser. Mais parfois dans le Grand Sud, j’ai dû faire face à des vagues de 14 mètres. Et on sait qu’ici, on peut attendre huit jours les sauvetages. Cette peur est nécessaire pour ne pas faire n’importe quoi ». 
 

C. Cava Michard