Le projet éolien sur la montagne d'Aureille enterré par le Conseil d'État

Le projet éolien sur la montagne d'Aureille enterré par le Conseil d'État

ENVIRONNEMENT / Le président de l'association Haut Buëch Nature, à l'origine des recours, attend des garanties de la part du président du département, Jean-Marie Bernard à propos du développement de l'éolien et le l'énergie photovoltaïque sur le territoire

 

- Hautes-Alpes -

Le projet éolien Boralex sur la montagne d’Aureille ne verra pas le jour. Le Conseil d’État a rendu sa décision il y a plus de 18 mois, mais la préfecture haut-alpine vient tout juste de communiquer la décision à l’association Haut Buëch Nature : c'est ce que cette dernière avance. L'association se battait contre la société canadienne qui prévoyait d’implanter 6 éoliennes de 150 m de haut sur les communes de Montbrand et de la Haute-Beaume.

Seulement les pales d'éoliennes menaçaient deux oiseaux : le gypaète barbu et le vautour moine. C’est pourquoi le Conseil d’État, après 13 ans de démêlé judiciaire, a donné raison à l’association Haut-Buëch nature et son président. Jean-Philippe Salley dénonçait des études d'impact de Boralex étaient assez fantaisistes puisque ces éoliennes auraient pu représenter un véritable danger pour les oiseaux.

« En bout de pale, une éolienne, ça tourne à une centaine de kilomètres heure. Si un oiseau vole en direction de l'une d'elles, il peut se faire hacher menu » J.-P. Salley