Depuis les diverses mesures prises par l’arrêté du 16 mars 2020, destinées à freiner au maximum la propagation de l’épidémie, un dispositif renforcé de restriction des déplacements a été mis en place et reste à ce jour en vigueur.
Les forces de police et de gendarmerie, chargées de veiller au strict respect des mesures de restriction des déplacements déployées pour lutter contre la propagation de la pandémie, ont mis en place depuis le début des vacances de printemps des contrôles renforcés et quotidiens, effectués de manière coordonnée sur l’ensemble du territoire.
A ce jour, plus de 26 500 contrôles routiers ont été réalisés par les forces de l’ordre. Ces opérations révèlent une circulation plus dense en semaine sur les axes routiers du département, en grande partie due à la reprise de l’activité économique, conformément aux assouplissements sectoriels décidés par le Gouvernement. La majorité des véhicules immatriculés hors département sont, après vérification systématique des certificats d’immatriculation, la propriété de résidents haut-alpins.
« Dans le contexte d’état d’urgence sanitaire, les déplacements dérogatoires restent une exception et une tolérance. Beaucoup de nos concitoyens se battent contre la maladie. Par solidarité pour eux, le confinement est fondamental ». Martine CLAVEL, préfète des Hautes-Alpes
Des patrouilles pédestres, véhiculées et aériennes ont été renforcées sur certains secteurs, notamment touristiques, appuyées par le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) et la section aérienne de gendarmerie (SAG). À ce jour, aucune activité particulière en montagne ou sur les pistes n’a été observée.
Les hauts alpins plutôt bon élève.
Si certains phénomènes d’afflux de personnes non résidentes sur le territoire haut-alpin ont pu être observés avant l’annonce gouvernementale du confinement, ils restent très marginaux.
T.Masselis