Hautes-Alpes : la filière porcine travaille à une IGP Porc Montagne

Hautes-Alpes : la filière porcine travaille à une IGP Porc Montagne

AGRICULTURE / Une indication géographique protégée pour des porcs produits localement et nourris avec des céréales ramassées dans les Alpes du Sud. Une preuve de qualité, essentielle pour la filière selon Montagnard des Alpes

 

- Hautes-Alpes - 

 

La « success story » de la filière porcine dans les Hautes-Alpes n’est plus à prouver aujourd’hui. C’est le premier département producteur de Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 25.000 bêtes sur les 70.000 produites régionalement. Une filière qui s’est structurée depuis les années 50, avec une salle de découpe et une organisation allant jusqu’à la boucherie traditionnelle et les petits salaisonniers quand d’autres départements voyaient la chaîne s’effriter.

 

Vers une IGP Porc Montagne

Un dynamisme grâce à l’action du Montagnard des Alpes qui travaille désormais sur une IGP Porc Montagne, une indication géographique protégée. Une montée de gamme essentielle pour la filière, « il y a de vrais débouchés si l’on met en place des signes officiels de qualité et de traçabilité. C’est ce qui sauvera la production agricole dans nos départements à faible capacité de production », explique Bruno André, vice-président du Montagnard des Alpes et président de l’abattoir de Gap.

Cette IGP commence à être dessinée, avec des élevages situés dans un périmètre de 60 kilomètres autour de l’abattoir de Gap, « ce qui comprendrait les Hautes-Alpes, et une partie des Alpes de Haute-Provence et de l’Isère ». Les animaux seraient nourris avec de la céréale ramassée localement, dans les Alpes du Sud, la Drôme et l’Isère, « et le cahier des charges serait renforcé avec une production sans antibiotiques ». Le travail se met en place, pour une montée en gamme attendue dans la filière…

Retrouvez ici l'intégralité de l'entretien de Bruno André dans "Le 8:30".

 

C. Cava Michard